Être enfermé dans une cage à oiseau...
- Lively
- 9 janv. 2019
- 7 min de lecture
Dernière mise à jour : 10 janv. 2019
Tu m’exaspère, tu me dégoûte. Les souvenirs reviennent. J’ai l’impression d’avoir un coup de couteau qui me transperce le coeur, le ventre, chaque organe de mon corps comme si je n’étais rien. J’analyse tout. Tout dans les moindres détails. Je croyais t’aimer. Je croyais que nous deux c’était de l’amour mais en fait notre relation n’était qu’une simple histoire d’un soir qui a duré six mois. Notre relation depuis le début était basé sur le physique. Tu n’as jamais été la personne avec qui je voulais passé le reste de ma vie. J’essayais de me convaincre, j’essayais de t’aimer comme j’ai aimé mon ex, comme j’ai aimé mon premier vrai amour, mais en fait, tu as été le rebond de ce dernier. J’ai enfin compris que nous deux ce n’était pas de l’amour mais de la passion. Après de nombreuse réflexion, après crise d’angoisse par dessus crise d’angoisse, après avoir passé des nuits blanches à pleurer ton nom, après avoir passé des journées dans mon lit en train de me remettre en question sur ma vie, j’ai enfin compris que nous étions pas fait pour être ensemble, que nous deux c’était toxique depuis le début.
C’est maintenant que je décide de t’effacer totalement de ma vie. Tu m’as assez fait perdre mon temps comme ça. J’ai assez souffert, assez pleurer causé par l’être que tu es. C’est fini. Il y a tout de même des limites. J’en est assez de pleurer jour et nuit par ta faute. J’ai assez verser de larmes pour le lâche que tu es. J’en est assez de toi. Juste imaginer ton visage près de moi, j’ai le haut le coeur. Tu me dégoûte. La personne que es, que j’ai découvert, n’est pas celle dont j’avais des sentiments. Tu as essayer de mamadoué, tu as essayé de me montrer une toute autre personne durant les premiers mois, mais tu es loin d’être cette gentille personne et attentionné. Tu es en fait tout le contraire..
La journée où j’ai mis mes limites avec toi, la journée où je me suis choisi, la journée où j’ai décidé que c’était fini nous deux, que je n’en pouvais plus de courir après toi à été l’une des plus belles journées de ma vie. Je me sentais revivre à nouveau. J’ai retrouvé la femme que j’étais avant de te connaître. Je me sentais libre comme un oiseau qu’on libère de sa cage. J’ai pu prendre du temps pour moi et je me suis mise à réfléchir. J’ai pris un pas de recule sur les mois que nous avons passer ensemble. Ça m’as pris du temps avant de tout analyser, avant de tout comprendre, avant de comprendre la vrai personne que tu étais. J’ai enfin vue, réalisé tout ce que tu m’as fait. Je visualise pis ça me ramène à l’enfer que j’ai vécu. Je me demande vraiment ce que je te trouvais. Je me demande vraiment pourquoi j’ai mis autant d’effort sur toi, alors que tu n’en faisais pas. Puis malgré tout les efforts que je faisais pour toi, tu en demandais plus. Tout ce que je faisais n’étais jamais correcte pour toi, tu en voulais toujours plus…
Tu n’as jamais été un homme. J’aurai dû fuir dès la première crise que tu m’as fait, mais j’ai décidé de prendre le blâme même si j’avais rien fait et de te laisser une autre chance. Dès la première crise, j’ai perdu la femme que j’étais avant de te rencontrer. Je n’étais plus libre. Je n’étais plus la jeune femme heureuse, épanouie, joyeuse, pleine de vie que j’étais avant. J’étais sans cesse anxieuse et soucieuse. À chaque instant, j’avais peur que tu me fasse une autre crise, j’avais toujours peur de faire quelque chose de mal. Tu es tellement jaloux, que lorsque je te disais que je mettais acheté des sous-vêtements pour me sentir belle, tu te demande pourquoi j’en achetais. Tu me disais que tu ne comprends pas pourquoi je devrais me sentir belle puisque tu es là. Tu es tellement jaloux à un tel point que j’ai dû cacher toute mes conversations avec mes amis, au point que tu me pousse par Terre parce que mon ami m’a écrit : » J’ai hâte de te voir. » Quel genre d’homme mature pète des crises quand sa partenaire veux voir ses amis?
À la seconde où j’avais le dos tourner, tu en profitais pour prendre mon cellulaire et fouiller à l’intérieur. Tu allais presque à t’enfermer dans la salle de bain et prendre mon cellulaire sans me le demander pour fouiller dans mes textos, sur snapchat ou sur Instagram pour voir si je parle à des gars. Mais tu es qui pour fouiller dans mon cell? Je ne cache absolument rien, loin de là, mais tu te prend pour qui pour fouiller dans ma vie privé? Tu avais aucun droit de regarder tout ce qui avait dans mon cellulaire.
Plus les mois passaient, plus je me sentais comme dans une cage. Comme si tu m’emprisonnais. Je voyais de moins en moins mes amies et même ma propre famille. Tu étais rendu que tu voulais que j’annule mes souper de famille pour être avec toi…J’étais quasiment jamais chez nous et tu chialais qu’on ce voyait pas assez.. j’avais littéralement l’impression de suffoquer dans ma cage. Je m’empêchais de voir mes amies pour être avec toi, puis même là quand j’étais avec mes amies tu me faisais des crises. Tu me textais tout le temps, tu voulais absolument savoir où j’étais avec qui et pendant combien de temps. Limite…tu m’empêchais de voir ou de parler à des personnes. Tu étais à ce point tel que tu commençais à insultés mes amis pis moi la conne, je commençais à croire ce que tu disais. Tu contrôlais ma vie! Alors, je n’osais plus rien faire. J’avais ben trop peur de toi. Ben trop peur que tu te fâche à nouveau. Je ne me reconnaissais plus. Jamais j’avais fait ça auparavant. Jamais j’aurais tolérer ça pendant autant de temps. J’aurai dû m’écouter. J’aurai dû écouter cette p’tite voix qui me disais de courir quand tu es arriver dans ma vie. T’sais le feeling que t’a quand tu n’es pas sûre, quand ton instinct, ton intuition est convaincu qu’il y a quelque chose qui cloche, de pas normal? Ben j’aurai dû l’écouter. Tout ça ne ce serais jamais produit si je l’avais écouter…
Maintenant je me rend compte à quel point que tu étais un tout croche, un pas d’allure, un p’ti garçon de 16 dans le pic de ses hormones. Je me rend compte qu’en fin de compte c’était l’idée de l’amour dont j’étais amoureuse. Je voulais retrouver l’amour dont j’avais vécu avec mon ex. Ce n’était pas de toi que j’étais amoureuse, mais l’idée de ce que représente l’amour. Je me rend compte à quel point l’idée de l’amour peut me rendre aveugle, puisque je réalise à quel point tu m’as fait mal, à quel point tu me manipulais. Tu réussissais toujours à avoir ce que tu voulais. Tu savais comment me prendre par les sentiments ou me faire me sentir mal pour que j’accepte. Je me souviens d’une fois. Je me souviens de cette fois-là comme si c’était hier. Tu me faisais me sentir mal parce que je ne voulais pas faire… je ne voulais pas qu’on fasse du sport ensemble, tu vois ce que je veux dire. C’est arriver plusieurs fois que tu me fasse me sentir mal de ne pas vouloir faire du « sport » mais cette fois-ci je m’en souviens plus précisément parce que ça m’a marqué, parce que je me souviens que j’étais mal…je n’allais pas bien, j’avais un mauvais feeling et la seule chose que je voulais faire c’est d’appeler ma meilleure amie en pleurant. Je ne voulais rien savoir…et je te le faisais comprendre assez clairement, mais tu n’arrêtais pas d’insister. Je n’en pouvais plus. Je voulais que tu te ferme la geule et que tu me laisse dormir. Tu n’arrêtais pas, tu étais déterminer à avoir ce que tu voulais. Tu as insister durant une bonne période de temps que j’ai finalement céder à tes demandes, à tes besoins..Je n’ai pas céder par amour, pas par désir, mais plutôt parce que j’étais écoeurée. J’étais pu capable d’entendre le son de ta voix. Je n’en pouvais plus. Ce mauvais feeling, je l’ai ressenti plus de fois que j’aurai dû. Aucune femme devrait ressentir ce sentiment, cet émotions. Tu as l’impression d’être prise au piège et tu as l’impression d’arrêter complètement de respirer par moment.
Parfois tu y allais sans même que j’ai eu le temps de te dire non ou le temps de dire quoi ce soit. Ton plaisir venait toujours avant le mien. Ta priorité était ton plaisir et moi je devais encaisser. J’étais ton propre jouet. J’étais un objet que tu pouvais utiliser quand tu voulais. J’étais comme une jolie poupée que tu prenais sur l’étagère et lorsque tu avais fini de faire ce que tu avais à faire, tu l’a remettais où tu l’avais prise. J’avais l’impression de mourir de l’intérieur. Plus les jours passaient, plus je passais du temps avec toi, plus j’avais l’impression que tu me tuais de l’intérieur, que tu essayais de me noyer.
Peu à peu, je retrouves les étincelles que mes yeux avaient avant de te connaître. J’ai enfin retrouver la femme que j’étais. J’ai retrouver la joie de vivre, j’ai retrouver mon côté aventurière, mais…par compte, je suis plus craintive qu’avant. Désormais quand on me touche, je recule. J’ai peur. J’ai peur que leurs mains soient aussi mal intentionné que les tiennes. J’ai totalement perdu l’estime de toi. Je n’aime plus autant mon corps, la personne que je suis comme avant. À cause de toi, j’ai l’impression que tout le monde que je connais sont là pour me faire du mal et sont là pour abuser de ma naïveté et de ma gentillesse. Je n’ai plus confiance en personne, j’ai l’impression que tout le monde me mentent. J’ai l’impression que la personne que j’aime de tout mon coeur ( la personne qui m’a fait redécouvrir ce que c’est l’amour, la personne qui me rend tellement heureuse, la personne qui ce bat jour et nuit pour moi) veux seulement mon corps, j’ai l’impression d’être un simple morceaux de viande. Maintenant, j’ai encore plus peur qu’avant. J’ai peur d’être jamais assez bonne, j’ai peur de me faire tromper. Je suis encore plus terrifié qu’auparavant. La peur me percute de plein fouet à chaque jour. J’ai peur de me faire faire mal comme tu l’as fait. C’est même rendu que j’ai peur de parler à l’un de mes amis, parce que tu m’as donner l’impression que c’était mal.
Mon dieu que j’aimerais ça que tu es autant mal que moi. J’aimerais tellement te faire souffrir comme tu m’as fait souffrir. Écrire ça, me remémorer tout ça me fait mal, pas parce que tu me manque, mais parce que je réalise enfin ce que tu m’as fait, ce que tu m’as fait vivre. Je réalise enfin la vraie personne que tu es, la vraie personne que tu cache derrière ton masque et je réalise qu’au fond ce n’étais pas moi le problème. Le nombre de fois que tu m’as dis que tout étais de ma faute, que c’étais moi le problème. Désormais, je sais que tu avais tord et que c’étais toi et non le contraire.
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